On les appelle en effet les « zones trente », mais je préfère parler des quartiers où la circulation est limitée à trente kilomètres-heure – pour les voitures, je le précise. (Sourires.)
Toutes les villes sont en train de s'équiper pour cela, de même bien sûr que les collectivités. Les unes et les autres procèdent à des aménagements et organisent des campagnes locales pour prévenir leurs administrés – et pas simplement les cyclistes, puisque les automobilistes, les piétons, les citadins et même, au-delà, toutes les personnes ayant l'occasion de circuler en ville, sont concernées.
Le Club des villes et territoires cyclables, qui regroupe de nombreuses collectivités – de toutes tailles et de toutes sensibilités – a, à plusieurs reprises, demandé au Gouvernement que les collectivités soient accompagnées dans leurs efforts par une campagne nationale. Nous pensons nous aussi – et je parle, bien sûr, en tant qu'élue de Paris, où le nombre de quartiers en zone trente est extrêmement important – que cela nous aiderait si l'ensemble de nos concitoyens pouvaient être mieux prévenus de l'existence de cet outil totalement nouveau.
Tout à l'heure, ma collègue Mme Coutelle parlait justement de novation en matière de modes de déplacement. Eh bien, celui-ci en est un ! En plus, le décret en question – et vous le savez mieux que quiconque, monsieur le secrétaire d'État – est l'aboutissement d'un travail qui a été conduit dans le cadre du Grenelle, où de nombreuses collectivités et associations ont milité en faveur du code de la rue.
Ce décret est donc issu de ce processus et je pense que le Gouvernement pourrait vraiment venir en aide aux collectivités. Cela va dans de la prévention routière et de l'intérêt général !
L'amendement n° 522 est très différent du précédent et je suis un peu surprise que vous l'ayez appelé en même temps, monsieur le président.