Je m'étonne que le Gouvernement ait émis un avis favorable à cet amendement, dans la mesure où il ne correspond pas au débat que nous avons eu en commission. S'il est adopté, je ne vois pas ce qu'il changera à la situation actuelle.
Nous retrouverons, à l'entrée de nos villes, ces tout petits panneaux installés, parfois de guingois, sur le bas-côté des routes, les uns à la suite des autres, en si grand nombre, du reste, qu'ils s'annulent et sont inefficaces. En effet, l'amendement prévoit que toutes les activités pourront être signalées par des préenseignes : restauration, distribution de carburant, réparation automobile, hébergement. Or, nous étions tous d'accord pour n'autoriser que les préenseignes signalant les activités liées à la vente ou à la fabrication de produits du terroir – je reviens d'une belle ville où une grande structure, nommée Terra Botanica, vient d'ouvrir ; il est évident qu'une telle activité mérite d'être signalée par une préenseigne.
Cet amendement marque donc un recul majeur, et je ne comprends pas que vous l'acceptiez, madame la secrétaire d'État.