Cet amendement, qui concerne les pré-enseignes, va un peu à rebours des amendements qui viennent d'être défendus. Si chacun comprend bien la nécessité de limiter la publicité et d'éviter toute pollution visuelle, les pré-enseignes me paraissent toutefois devoir être traitées à part, pour peu qu'elles soient réservées à des activités très particulières, comme l'hôtellerie, la restauration et les produits touristiques locaux. Les professionnels de ces activités qui, fatalement, n'exercent pas dans des centres commerciaux ou aux abords de centres commerciaux ne doivent pas pouvoir être privés de publicité. Je rappelle qu'une pré-enseigne mesure un mètre sur un mètre cinquante.
On peut instaurer des limitations qui laissent à ces producteurs la possibilité de faire de la publicité. Peut-être même pourrait-on la leur réserver.
À défaut, nous risquons de parvenir à un résultat inverse de ce que l'on souhaite, c'est-à-dire à une re-concentration de certaines activités. Je crois que ce serait une erreur.
Limitons donc la pollution visuelle, mais faisons-le en accordant quelques dérogations dans des cas très particuliers.