Nous devons en effet économiser notre temps du fait de cette contrainte insupportable du temps programmé, limité, censeur, guillotine. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.) Il est important de resituer le contexte du débat !
Quelle est la différence entre une coupe du monde et les jeux Olympiques ? Si l'on juge des performances énergétiques et environnementales d'un bâtiment du point de vue des jeux Olympiques, l'on est amené à analyser ce qui se passe dans le bâtiment, les conséquences de son mode d'exploitation et, au regard de ces résultats, ses performances. Si l'on adopte au contraire une approche « coupe du monde », on attendra la fin de la compétition pour savoir si l'on a en face de soi un champion. Le débat est bien de déterminer si les matériaux utilisés sont vertueux, d'où ils proviennent, combien a coûté leur acheminement, de quelle manière ils ont été utilisés, bref d'avoir une approche « coupe du monde ». Dès lors, il n'est pas sûr que le gagnant des jeux Olympiques remporte également la coupe du monde. Pardonnez-moi de me livrer à une telle comparaison, mais elle aide à comprendre la situation.
Certains ont parlé d'énergie grise, d'autre d'énergie tout court. C'est là une manière de voir les choses qui n'est pas tout à fait translucide.
Dès lors que nous voulons mesurer les performances énergétiques et environnementales d'un bâtiment dans différents domaines, nous préférons la méthode appliquée au champion qui joue la coupe du monde plutôt que celle du sportif qui aura seulement réussi les jeux Olympiques.
J'espère que j'aurai été assez clair et que la commission et le Gouvernement ne se contenteront pas de me répondre « Favorable » ou « Défavorable ». (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)