J'observe d'ailleurs, en passant, que selon cette même enquête, 64 % des électeurs de Mme Royal seraient également favorables à cette réforme : voilà de quoi nourrir la réflexion de certains. (« Ah ! » sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)
J'aurai l'occasion de préciser pendant le débat l'organisation pratique de cette réforme. Je tiens cependant à préciser dès à présent, pour répondre à la préoccupation de certains, que le test et la formation ne seront pas directement financés par l'étranger qui en bénéficiera, pas plus que par les contribuables. Nous privilégions une troisième option : nous comptons, par la voie réglementaire, augmenter les droits de timbres perçus sur les titres de séjour et les visas.
J'ajoute qu'en créant cette formation, la France n'est pas isolée. Au contraire, elle rejoint ainsi d'autres grands pays européens, comme les Pays-Bas ou l'Allemagne.