Nous souhaitons donc, dans les cinq ans qui viennent, parvenir à ce que l'immigration économique représente 50 % du flux total des entrées à fin d'installation durable en France.
Cette transformation doit se faire dans le cadre d'un dialogue approfondi avec les pays d'origine de l'immigration, en donnant tout son sens à la logique du codéveloppement.
À l'évidence, la pression de l'immigration clandestine, qui s'exerce sur le Nord, se nourrit des déséquilibres du Sud. Aujourd'hui, plus d'un tiers des 900 millions d'Africains vit avec moins de 1 euro par jour.