Là encore, la France est dans une situation singulière par rapport à ses partenaires européens méditerranéens, comme l'Espagne, l'Italie ou le Portugal qui étaient, il y a peu de temps encore, des terres d'émigration. Nous avons été, au contraire, une terre d'immigration massive, et nous en percevons aujourd'hui les conséquences potentielles sur la cohésion de la communauté nationale.
La vérité est toute simple : nous n'avons pas fini d'intégrer à la communauté nationale les fils et petits-fils des immigrés venus en France dans les années soixante et soixante-dix.