Par cet amendement, nous proposons de réfléchir à la création d'un fonds européen de solidarité financière, qui serait alimenté par tous les États de la zone euro. Ce fonds pourrait accorder des prêts à des taux d'intérêt très faibles – cela a été évoqué par Martine Billard – aux États dont la situation économique le nécessiterait. Les États n'auraient donc plus à se tourner vers les banques privées dont l'objectif est le profit immédiat. Il convient de réfléchir aux moyens de libérer les acteurs publics de leur dépendance, de leur asservissement aux intérêts privés.
En libérant les États de cette emprise, le fonds européen de solidarité financière assurerait la stabilité de la zone euro. M. de Courson n'a certainement pas bien écouté ce que nous avons dit au cours de la soirée : nous n'avons pas du tout proposé que la Grèce sorte de la zone euro. Nous sommes des marxistes.