Nous serions dans une situation de dévaluation compétitive orchestrée par les pays du sud, qui minerait les investissements de notre économie, ainsi que nos entreprises et qui altérerait en profondeur l'emploi. Le nier, c'est ne pas vouloir reconnaître l'évidence. Mais nier l'évidence, ce n'est pas l'effacer ! Voilà pourquoi, selon moi, il est inutile de continuer ce combat. Au contraire, il faut réfléchir à la manière de renforcer l'organisation de la gouvernance économique européenne. C'est tout le sens des conclusions déjà rendues sur une réflexion concernant les agences de notation, la gouvernance européenne et le positionnement du Fonds monétaire international par rapport à l'accompagnement de la Commission européenne. Regarder dans le rétroviseur n'est pas de bonne politique.