La loi du 5 janvier 2010 a prévu l'indemnisation des victimes des essais nucléaires. Mais on attend impatiemment son décret d'application.
La défense anti-missile ne constitue pas une alternative à la force de dissuasion. Toutefois, nous devons prendre position par rapport à la Phased Adaptive Approach en matière de défense contre les missiles balistiques. Je ne pense pas qu'il y ait une volonté de nous piéger. Mais si nous ne réagissons pas, il y a un risque que les Américains traitent individuellement avec les États européens ou les États de l'OTAN et nous mettent dans une position de sous-traitance, ce qui fait que l'on perdra à la fois et la souveraineté et les technologies éventuelles dans ce domaine. Cette réponse devra être apportée au prochain sommet de l'OTAN qui se tiendra à Lisbonne à la fin de l'année, mais elle ne pourra pas être que française, elle devra obligatoirement être celle du deuxième pilier de l'Alliance, c'est-à-dire le pilier européen. Comme l'a indiqué notre collègue Jean-Claude Viollet, il vaut mieux faire des apports technologiques plutôt que financiers.
Je suis d'accord avec l'accent mis sur l'alerte avancée. À cet égard, il faudrait, dans le cadre de l'actuelle loi de programmation militaire, aller plus loin dans deux domaines : celui de l'adaptation des radars LPR des frégates Horizon et celui des fameux radars M3RGS 1000 ou GS 1500 qui ont pris un peu de retard.