Je lui laisse la responsabilité de ses paroles, préférant revenir sur les propos de certains de nos collègues concernant tant la situation grecque que la comparaison avec la situation française.
Le président de la commission des finances a dit, de façon diplomatique, que s'agissant d'autres pays, le Gouvernement sous-entendait que ce qui était bon pour les uns ne l'était pas forcément pour les autres – je fais bien sûr allusion à la hausse des impôts. Je rappellerai donc à Jérôme Cahuzac que le taux moyen d'imposition est de 32 % en Grèce contre environ 44 % de taux de prélèvements obligatoires en France. Si la Grèce a un taux moyen d'imposition de 32 %, un taux d'impôt sur les sociétés de 25 % et un taux de tranche marginale supérieure maximum de l'impôt sur le revenu des personnes physiques de 40 % contre 45 % en France, ceci explique peut-être cela.
Loin de la majorité UMP l'idée de donner une quelconque leçon. En revanche, lorsqu'il y a des efforts à conduire, nous estimons que les gouvernements de la zone euro et le FMI – le président de la commission des finances a d'ailleurs cru prudent de saluer la qualité, qui n'est pas remise en cause, du directeur général actuel de ce fonds depuis deux ans et demi, comme s'il avait des raisons de souhaiter qu'il occupe sa responsabilité le plus longtemps possible…