Madame la présidente, on connaît la passion de Jean-Pierre Brard pour les philosophes et les penseurs grecs. J'avais imaginé, sachant que vous alliez prendre la parole, mon cher collègue, pour défendre la motion de renvoi en commission, que vous vous inspireriez un peu plus d'eux. Il n'en a rien été et j'avoue être un peu resté sur ma faim en écoutant vos propos, et ce pour deux raisons.
D'abord, je vous ai trouvé coincé entre une description ultra-classique de la crise et des profiteurs, mais qui aurait sans doute pu aller plus loin. Je vous ai connu plus virulent, il y a quelques mois, sur le sujet. On comprend d'ailleurs l'admiration que vous avez pour Christine Lagarde – ce n'est pas la première fois que vous le dites, et vous l'avez répété ce soir. (Sourires.)