...et il est de notre devoir et de notre responsabilité de protéger notre héritage commun.
Aujourd'hui, un pays de la zone euro est en difficulté. Notre responsabilité collective, notre devoir, notre exigence est d'être solidaire avec notre partenaire grec, afin qu'il retrouve sa stabilité financière, et préserver ainsi notre monnaie commune. Attaquer la Grèce c'est attaquer l'euro et attaquer l'euro c'est attaquer tous les membres de la zone euro, c'est attaquer notre capacité à lever des fonds, développer les entreprises, investir, créer de l'emploi. C'est donc une exigence pour chacun de nous de répondre présent au rendez-vous que la Grèce est en devoir de nous proposer.
Comme l'a évoqué Mme Lagarde avec beaucoup de conviction, la Grèce a fait officiellement appel à l'aide européenne le 23 avril dernier. Face à la gravité de sa situation financière, les ministres de l'économie de la zone euro ont adopté hier un accord prévoyant le déclenchement d'un plan d'aide à la Grèce sur trois ans.
Pour autant, et j'insiste sur ce point en complément de ce qu'a évoqué la ministre de l'économie, cette aide n'est en aucune manière un blanc-seing accordé à la Grèce.