Nous en reparlerons. Les discussions de la Commission des finances sont vertueuses, au sens où elles permettent d'avancer. Mais si la discussion en séance publique remettait en cause le taux d'intérêt, le débat n'aurait sans doute plus la même forme.
Monsieur Bouvard, n'entrons pas dans la politique-fiction. Que vont faire le Portugal, l'Espagne et l'Irlande ? Comment se comporteront les agences de notation ? Comment réagiront Fitch, d'inspiration plutôt européenne, et Moody's, d'inspiration anglo-saxonne ? Ces questions ne peuvent être tranchées et rappelons que le pire n'est jamais sûr. Notre objectif aujourd'hui est d'éteindre l'incendie, en coordonnant au niveau international les modalités d'intervention budgétaire et bancaire, et en levant les dernières réticences allemandes.
Je vous rappelle, monsieur Emmanuelli, que le président du Conseil européen a proposé de réunir les chefs d'État et de gouvernement européens le 10 mai.