Le taux du prêt tient compte de l'opinion française comme des discussions que nous avons eues avec les autres États, avec le FMI et avec la Banque centrale européenne. Notre but est d'obtenir que la Grèce mette en place des dispositifs de sincérité budgétaire ainsi que des réformes permettant un retour à l'équilibre. À défaut, le plan n'a aucune chance de fonctionner. Loin de nous l'idée de nous enrichir aux dépens d'un pays en difficulté, mais nous devons créer un système de référence international. Si le taux retenu produit à terme quelque 150 millions d'intérêts, ce qui, à tout prendre, n'est pas démesuré, je rappelle qu'il nous est imposé par la situation.