M. Dionis du Séjour a peut-être quelques difficultés avec son marché d'intérêt national, mais il y en a d'autres en France. Aujourd'hui, l'ensemble des acteurs des MIN se livrent une véritable compétition entre eux ; ils sont 14 000 à Rungis, beaucoup moins dans nos MIN régionaux, une centaine, mais cela correspond quand même à presque 260 millions d'euros de chiffre d'affaires et à 26 000 emplois sur l'ensemble du territoire. Cela mérite que l'on s'y intéresse un peu.
Demain, que va-t-il se passer ? Il ne restera qu'une seule chaîne de gros, qui dépendra de la grande distribution. Mme Vautrin en a évoqué deux dans son rapport, mais je prédis qu'il n'en restera qu'une, si bien que nous devrons tous manger les mêmes tomates aux quatre coins de France ! La même centrale de distribution livrera l'ensemble de la production des fruits et légumes.