Nous ne pouvons pas nous désintéresser de plus de 30 000 personnes, qu'elles relèvent du statut public ou privé. Les chefs d'entreprise, que M. le secrétaire d'État se plaît à voir administrer presque seuls les CCI, doivent se comporter de façon exemplaire, en particulier en ce qui concerne les négociations avec les salariés et le traitement social qui leur est réservé. Il serait un peu scandaleux de découvrir que les dernières élections remontent à vingt-huit ans. En l'occurrence, personne ne sait : cela en dit long sur l'intérêt que l'on porte à ces personnels et à la qualité du dialogue social dans les instances concernées, pourtant censées, je le répète, être exemplaires en matière de traitement social.
En vertu de l'article 58, alinéa 3, du règlement, nous demandons donc une suspension de séance pour que l'on retrouve la date des dernières élections en Île-de-France et dans les instances nationales (Exclamations sur les bancs du groupe UMP) : il y va du respect dû aux personnels par les chefs d'entreprise comme par le Gouvernement.