Ce Yalta consulaire ne nous dit rien qui vaille. Nos collègues qui défendent les particularités des chambres de l'Essonne et de la Seine-et-Marne ont sans doute de bonnes raisons. Il existe déjà un statut spécial pour la chambre de commerce et d'industrie de Paris. N'oublions pas qu'il y a peu de temps encore, son directeur général des services était l'ancien délégué à l'aménagement du territoire et à l'action régionale, ce qui apparaît tout de même comme une particularité assez extravagante.
Aujourd'hui encore nous avons d'un côté le Nord, de l'autre le Sud, des zones de baillage, d'autres de sénéchaussée. À cet égard, j'ai une pensée pour un ancien collègue, Patrick Trémège, président de la chambre de Tarbes mais aussi de l'APCI ; il ne siégeait pas sur les bancs de la gauche, mais il a joué un rôle important dans les réseaux consulaires. C'est en pensant à lui que je considère qu'on ne peut qu'être sensibles à ce que proposent les amendements déposés par nos collègues de la grande couronne parisienne.