Au niveau européen, la construction de l'Europe ferroviaire va également permettre au TGV – ou au train rapide dans les autres pays que le nôtre – de remplacer le transport aérien.
Mais, au niveau mondial, la nécessité de disposer d'un transport aérien ouvert et de bonne qualité, y compris dans les pays les plus pauvres, est manifeste.
La situation nous appelle simplement à réfléchir à l'avion du futur, moins consommateur d'énergie, à de nouvelles procédures d'atterrissage et de décollage, à des améliorations de la qualité des avions qui les rendent de moins en moins polluants.
Mais on ne peut concevoir le xxie siècle sans transport aérien, sans un transport aérien régulé. C'est cette régulation que recherche l'Europe ; nous nous y emploierons la semaine prochaine, lors d'une réunion extraordinaire des ministres européens des transports. Le transport ferroviaire et des modes de transport alternatifs couvriront quant à eux les petites et moyennes distances.
En somme, l'avenir est à un transport équilibré, où le transport aérien conserve sa place, et où de nouvelles énergies vont apparaître, préfigurées par les avions solaires qui existent déjà.
Merci, monsieur Cochet, de m'avoir permis de vous apporter ces précisions !