Madame la ministre, « l'autonomie des universités est la clé de voûte de la réforme de notre système d'enseignement supérieur. Les universités doivent désormais disposer des moyens et de la liberté de se gouverner, de se gérer efficacement. » Tel était l'engagement de Nicolas Sarkozy lors de la campagne présidentielle. Aujourd'hui Président de la République, il permet à nos universités de se doter des moyens nécessaires pour remporter la bataille de l'intelligence.
Le projet de loi relatif aux libertés et responsabilités des universités que vous nous proposez, répond, me semble-t-il, à cette préoccupation, mais – j'y reviendrai – ce n'est qu'une étape.
Doter nos universités d'une gouvernance clarifiée et ainsi renforcée, de même que leur attribuer de nouvelles compétences, n'est pas une réforme marginale. Encore faudra-t-il leur donner les moyens d'assumer ces responsabilités. (« Très bien ! » sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.) Nous y veillerons lors de l'examen du budget pour 2008.
Il était temps qu'un gouvernement fasse enfin de la réforme de nos universités une ardente obligation.