Je serai bref, ayant déjà abordé le sujet précédemment.
J'espère que les propos de M. le secrétaire d'État ne sont pas définitifs : sur des sujets de cette importance, la raison doit l'emporter. Il est déjà inadmissible, et de surcroît contre-productif, de séparer la discussion générale de l'examen des articles. Néanmoins je suis pragmatique et j'en prends acte.
Cependant ce que vous venez d'indiquer, monsieur le secrétaire d'État, est très différent. Je demande à l'ensemble des groupes de saisir le Gouvernement pour qu'il supprime cette ahurissante séance de mardi soir, de façon que nous entamions la discussion du texte lundi 6 octobre à 9 heures 30, dans l'ordre des articles. Pour en avoir parlé avec mes collègues socialistes, je peux vous indiquer, monsieur le secrétaire d'État, que personne n'a l'intention de faire durer les débats sur le RSA. (Murmures sur les bancs du groupe UMP.)