Madame la ministre, je m'étonne qu'en matière de cautionnement, on ne parvienne pas à faire la distinction – pourtant évidente – entre les organismes professionnels, auxquels vous avez fait allusion, et les particuliers.
Tout à l'heure, lorsque nous avons débattu du microcrédit, vous avez trouvé parfaitement normal que l'on incite des acteurs économiques à ne prendre aucun risque et que des organismes qui ont les reins solides soient garantis à 100 %. Mais lorsqu'il s'agit de protéger nos concitoyens, comme le propose Mme Gallez, c'est tout l'inverse : vous trouvez parfaitement normal que des particuliers qui acceptent de cautionner l'un de leurs proches prennent des risques insensés. Vous préférez l'économie de la rente à l'économie du risque.