Monsieur Siffredi, lutter contre la violence dans les transports collectifs est en effet une priorité pour le Gouvernement. À cette fin, nous mobilisons déjà d'importants moyens.
Ainsi, chaque jour, 2 300 policiers et gendarmes s'y emploient. Nous encourageons également le développement de la vidéoprotection : pour s'en tenir à la seule Île-de-France, 322 des 389 gares sont déjà équipées de 12 000 caméras, et cette tendance sera naturellement entretenue.
Cette mobilisation porte ses fruits. Vous avez certainement suivi les événements qui se sont déroulés samedi dernier, puisqu'ils ont failli s'étendre aux Hauts-de-Seine : grâce à la surveillance conjointe de la ligne A du RER et du Transilien reliant Paris-Saint-Lazare à Mantes-la-Jolie, les forces de police ont pu anticiper un affrontement entre bandes qui aurait vraisemblablement eu lieu sur le parvis de la Défense.
En outre, grâce à la loi anti-bandes que vous avez votée, mesdames et messieurs les députés de la majorité…