On comprend bien le sens de ce que propose Lionel Tardy. Quand il écrit, dans l'exposé sommaire de son amendement, que « la souscription d'un crédit doit être une démarche du consommateur et non du prêteur », il n'a pas l'intention d'interdire la vente à domicile. Cependant il est vrai que la rédaction de son amendement est telle que l'on pourrait penser qu'elle conduirait à interdire la vente à domicile, ce qui serait dommage.
Je pense que l'on aurait pu compléter son amendement en ajoutant, après le mot : « vente », les mots : « et non concomitantes à l'achat d'un bien ».