Je relève la formule de Mme la ministre selon laquelle l'interdiction, c'est la facilité. Il est en effet plus facile d'interdire que de moraliser, d'autant que les opérateurs trouveront tous les moyens pour contourner le système – inutile de tourner autour de la question.
Nous souhaitons que le crédit ne soit proposé qu'à l'occasion de l'achat, y compris à domicile. Ce que nous visons, c'est le démarchage stricto sensu pour le crédit à domicile. La différence entre nous est que vous vous contentez de moraliser alors que nous considérons que ce qui est immoral le reste, quand bien même « moralisé ».
(L'amendement n° 19 n'est pas adopté.)