La logique du Gouvernement, c'est de définir le taux usuraire en fonction du montant des prêts. Il s'agit de déverrouiller le crédit à la consommation, aujourd'hui contingenté contrairement au crédit renouvelable, de manière à faire basculer le second vers le premier. Pourquoi pas ? Nous le redirons à l'occasion de l'examen du fichier positif, le crédit renouvelable nous préoccupe en effet énormément.
Madame la ministre, vous répétez souvent que le crédit à la consommation est un moteur de notre croissance. Cette conviction suscite cependant chez nous une grande méfiance. Lorsque le taux avoisine les 20 %, on ne peut parler de crédit à la consommation : il s'agit de crédit anti-consommation durable.