Madame Filippetti, vous connaissez le principe : il s'agit de permettre aux opérateurs agréés de faire de la publicité pour assécher l'offre illégale, avec un panel de jeux encadrés, tous les outils de protection des publics les plus vulnérables étant mis à la disposition des joueurs et des parieurs. C'est l'option choisie dans le texte présenté par le Gouvernement, elle me semble correspondre à l'idée que nous nous faisons d'une offre légale, organisée, sur notre territoire, pour chasser l'offre illégale.
Vous posez la question spécifique des journaux gratuits. Leur cible, à 70 %, c'est un public majeur, de jeunes adultes de dix-huit à vingt-cinq ans, ce n'est pas celui que nous voulons absolument protéger. Nous sommes tous d'accord, je crois, pour interdire tout type de publicité ou de promotion à destination spécifique des mineurs.
Notre règle de base, c'est qu'il y ait une large publicité, organisée, pour favoriser l'offre légale. Ce n'est pas ce que vous proposez, et je suis donc défavorable à votre amendement.