Monsieur Gorce, nous poursuivons exactement le même objectif. Nous avons eu ce débat sur l'expression de ce que doivent être le jeu excessif et l'addiction. Je reprendrai donc mes propos d'hier. Mme Delaunay, qui a fort justement défendu la protection des plus faibles et la prise en charge du jeu excessif et de l'addiction, nous a elle-même suggéré de modifier la rédaction du texte et de traiter du jeu excessif plutôt que de l'addiction.
En vous entendant aujourd'hui, je me dis que vous cherchez tout de même à allonger inutilement les débats. Vous nous demandez, en effet, désormais d'éliminer la notion de jeu excessif et de réintégrer le terme d'addiction. Vous conviendrez que ces allers-retours ne sont pas profitables à la réflexion sur le fond.
De plus, il est dommage que, dans la rédaction de votre amendement, vous fassiez disparaître l'appel au service public d'information, cette plateforme téléphonique, mise en place à l'article 21 ter, nécessaire aux joueurs excessifs, donc guettés par l'addiction.
Pour ces deux raisons, j'émets un avis défavorable.