Ce projet suscite de réelles inquiétudes chez les salariés inquiets pour l'avenir de leur emploi, mais aussi au sein des territoires ruraux et des territoires de montagne, chez les développeurs locaux et les animateurs économiques. Cette recentralisation partielle ou totale d'activités au niveau régional ou national remet sérieusement en cause des services publics de proximité jusqu'alors assurés par les chambres consulaires auprès des entreprises, mais aussi du public en formation. La restructuration fait craindre des emplois directs ou indirects et l'on peut se demander si, en cette période de crise, il est opportun de mettre en oeuvre une réforme qui provoquera la disparition de l'échelon territorial ou qui en fera une coquille vide. Une fois de plus, les territoires ruraux et les territoires de montagne, ceux qui ont le plus besoin de ces outils d'ingénierie territoriale, seront les grands perdants de la réforme.
Quelles garanties donnerez-vous à l'échelon territorial, monsieur le secrétaire d'État ? De quels moyens financiers et humains sera-t-il doté ?
Se dirige t-on, comme on l'a vu pour La Poste, vers un dispositif associant à quelques CCI de plein exercice des chambres consulaires transformées en agences communales mises à la charge des collectivités locales ?