Il convient d'observer que l'A400M n'est pas le seul projet industriel à connaître des dérives, comme le montre par exemple aux États-Unis le JSF 35, dont le coût est passé de 70 à 130 millions de dollars. Pourriez-vous nous indiquer si les acquisitions intermédiaires notamment de C135 et la rénovation des Transall sont bien prises en compte dans l'enveloppe globale de la LPM ?
Une clause prévoit par ailleurs que si la commande est réduite de dix exemplaires, le prix de l'avion augmentera : qu'en est-il exactement ? Des locations d'appareils sont-elles prévues auprès de l'OTAN pour compenser notre déficit opérationnel ?
Enfin, le rapport de la Cour des comptes est très critique pour les états-majors et la DGA sur les programmes comme sur les commandes : quelles réponses pouvez-vous lui apporter ?