J'ai le sentiment que les difficultés du programme A400M sont en partie liées à la découverte tardive des problèmes, comme si tous les acteurs avaient refusé de les voir plus tôt. Les responsabilités sont évidemment multiples ; la DGA, l'OCCAR, l'industriel mais aussi les États sont concernés. Sans chercher de bouc émissaire, il faut impérativement que nous fassions le point sur les difficultés, notamment sur le plan politique. Or j'ai l'impression que ce travail n'est pas prévu alors qu'il est indispensable.
Par ailleurs, je crois que ce dossier souffre d'un non-dit conséquent : depuis l'apparition des problèmes, on a beaucoup critiqué la position britannique alors même que les blocages venaient en fait de l'Allemagne. Quelle est la réalité ?