Je remercie le président Méhaignerie d'avoir organisé cette audition, programmée il y a déjà un mois et demi, à la suite des nombreuses interpellations dont nous avons été l'objet.
Ouvrir la boîte de Pandore est dangereux, en raison du grand nombre d'ordres professionnels – médecins, notaires, avocats, architectes, dentistes, etc. –, sachant que chacun d'eux comprend un corps libéral et un corps salarié. Finalement, le problème de fond n'est-il pas politique, à savoir être pour ou contre les ordres professionnels, dont la suppression est un serpent de mer, qui remonte au programme commun de 1981 ? Pour ma part, j'estime que les questions relatives à la déontologie ou à l'éthique, comme à la conciliation des litiges ne relèvent pas des syndicats, mais des ordres. Aussi, je considère qu'il faut les maintenir.
Il en va de même du niveau de la cotisation qui doit relever de vous, madame, et de votre conseil national. C'est à vous de trouver les solutions qui puissent apaiser le monde des infirmières, notamment les infirmières hospitalières salariées, et permettre de sortir de cette situation par le haut. Nous n'avons pas de leçons à vous donner et je ne soutiens donc pas la proposition de loi d'Yves Bur.