Elle note que, pour l'instant, le modèle français de la maternité résiste bien, mais qu'il est menacé. Menacé justement par des positions qui considèrent le temps passé auprès de l'enfant comme une solution à tous les remèdes, au risque de voir les femmes renoncer à avoir des enfants – tant la pression sur leur rôle de mère sera forte – ou inversement de les voir renoncer à leur travail. Nous visons, quant à nous, une forme d'équilibre.
Nous avons engagé les mesures permettant d'envisager plus sereinement la conciliation entre vie familiale et vie professionnelle et mobilisé des moyens substantiels en période de crise. C'est cette politique familiale, qui nous est d'ailleurs enviée par de nombreux partenaires européens, et même au-delà, que le Gouvernement entend soutenir.
Pour l'ensemble des raisons que je viens d'exposer, le Gouvernement est donc défavorable à l'adoption de cette proposition de loi. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)