La « taxe Buffet » n'a pas été augmentée, le droit à l'image ayant été supprimé – de manière prématurée, à mon sens, puisque la mesure était initialement prévue pour 2012. De ce fait, le ministre a annoncé aux sénateurs plusieurs mesures visant à compléter le budget de l'Agence française de lutte contre le dopage.
Le projet en discussion n'a pas à servir de variable d'ajustement pour d'autres types de financement. Nous avons choisi une règle qui me semble saine, en décidant d'aider le sport amateur par le biais du CNDS et du droit aux paris. Je considère donc que le problème du financement de l'AFLD n'a pas à être posé dans le projet de loi.
D'ailleurs, si cette Agence a besoin de moyens, elle peut aller au-devant des contrats. Son homologue canadienne, qui est l'une des meilleures du monde, ne se prive pas de conquérir des marchés de contrôle anti-dopage qui complètent utilement son budget de fonctionnement et de recherche. J'invite donc le président de l'AFLD à l'imiter et à chercher partout des contrats. Je regrette par exemple que l'Agence ait refusé celui des jeux de Doha, qui lui avait été proposé.