Ce sont des gens qui vivent dans des secteurs où les loyers sont extrêmement chers ; ce sont parfois des gens qui se sont endettés pour acheter leur logement. Madame la ministre, nous adhérons à la proposition, qui a effectivement été faite, de ne pas exclure ces personnes des possibilités de recourir à des procédures de rétablissement.
En effet, ce sont souvent des gens qui se sont mis dans les difficultés pour la bonne cause, allais-je dire. Ce sont des gens – cela a été dit tout à l'heure par Alain Néri – qui n'ont même pas l'argent nécessaire pour payer l'alimentation de tous les jours. Et puis ce sont des gens qui, mois après mois, année après année, se retrouvent dans une précarité toujours plus grande, parce que les franchises médicales et les autres joyeusetés que vous leur avez imposées commencent à peser sur leurs fins de mois.