Premier temps de votre raisonnement : il y a le feu ; second temps : nous avons bien le temps pour l'éteindre ! C'est quand même assez fort ! (Sourires.)
Plus prosaïquement, je suis d'accord avec le rapporteur de la commission des affaires économiques : en 1998, 95 000 personnes avaient déposé un dossier de surendettement ; en 2007, ils étaient 180 000 ; en 2008, avec la crise, 210 000. Alors oui, il y avait un problème structurel, existant depuis longtemps et qui avait été pointé par la Cour des Comptes. Mais il est vrai aussi que la crise l'a rendu prioritaire au niveau social et qu'il est devenu urgent de le régler.
Pour cette raison simple, il ne faut surtout pas renvoyer ce texte en commission. Et puis, pour lancer un peu la discussion avec le président de la commission des affaires économiques, il y a le fichier positif ! Avec ce fichier, pour ce qui est de renvoyer une disposition d'un texte à l'autre et de commission en commission, nous avons été champions du monde ! (Sourires.)