La production de prêts, c'est-à-dire la souscription de nouveaux contrats, a néanmoins encore beaucoup baissé en France au cours de l'année écoulée, soit un recul d'environ 15 % à 20 %. Cela donne tort à ceux qui jugeraient le consommateur français incapable d'intégrer dans sa gestion personnelle les considérations économiques liées à la crise. Au contraire, ce dernier a anticipé la détérioration de la conjoncture : il ne laisse pas le crédit à la consommation devenir un substitut à une potentielle baisse de revenus.
Le projet adopté par la commission des affaires économiques améliore sur de nombreux points le projet de loi transmis par le Sénat. La commission des finances soutient son adoption ; elle appelle de ses voeux une adoption rapide de la réforme du crédit à la consommation. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)