Je vous propose de suivre le cheminement d'un consommateur susceptible d'entrer en crédit à la consommation.
La publicité est la première chose qui frappe ce consommateur. Elle est souvent agressive, très souvent racoleuse, parfois tapageuse, pour inciter à la consommation. Elle inonde nos boîtes aux lettres, nos boîtes de courriel, nos magazines, notamment les programmes de télévision. Notre projet permet de mettre très clairement fin aux réclames agressives en encadrant la publicité.
Il interdira toutes les mentions qui laissent penser qu'un crédit à la consommation est un adjuvant ou un « améliorant » de la situation financière, en ce qu'il consisterait en une réserve d'argent gratuit, ce que l'on peut parfois lire dans un certain nombre de publicités.
Le projet de loi propose de la même manière d'appeler un chat un chat, en indiquant, s'agissant d'un crédit renouvelable, que c'est un crédit renouvelable et non une réserve qui se reconstituerait par un effet quasi miraculeux.