de l'outre-mer et des collectivités territoriales. Monsieur le président, mesdames et messieurs les députés, en tant que ministre de l'intérieur, je suis chargée de la protection des personnes, des biens et des libertés. (« Très bien ! » sur les bancs du groupe UMP.) C'est un fondamental de mon action.
Cette protection dépend aussi de la loi que vous votez, laquelle est d'abord destinée à protéger les plus faibles. (Applaudissements sur quelques bancs du groupe UMP.) Je rappelle que les forces de police et de gendarmerie sont là pour veiller à la protection des personnes et au respect de la loi que vous avez votée à cette fin. Monsieur le député, vous n'allez pas reprocher aux forces de sécurité de veiller à leur application.
Quant aux exemples que vous avez cités, ils relèvent tous de la décision du juge, qui appliquent la loi.
Enfin, la police et la gendarmerie exécutent les décisions des juges, qui décident qu'une enquête doit être menée ou qu'il faut procéder à une interpellation ou à une garde à vue. (Applaudissements sur divers bancs des groupes UMP et NC.)
Certes, vous pouvez considérer que vous êtes dans cet hémicycle pour contester l'ensemble de l'autorité, (Murmures sur les bancs du groupe SRC) mais je vous rappelle que celle de l'État, sereine mais déterminée, est un fondement de la démocratie et de la République et que, pour notre part, nous n'y renoncerons jamais. (Vifs applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)