Ce qu'il est important de noter, c'est que les cas observés, en particulier chez les jeunes dans les classes de Seine-Saint-Denis, touchaient des populations chez qui la vaccination était encore obligatoire. Ce n'est donc pas la suspension de la vaccination qui a entraîné ces cas groupés.
Vous le savez également, le vaccin contre la tuberculose empêche non la dissémination du bacille mais les cas graves. Or nous notons, précisément en Seine-Saint-Denis, que le nombre des cas chez les jeunes enfants a diminué et que le nombre des cas graves a été totalement stoppé. En effet, nous n'avons enregistré aucun cas de méningite tuberculeuse en Seine-Saint-Denis.
Pour ce qui concerne la vaccination des populations à risques, nous avons constaté en Seine-Saint-Denis, depuis la suspension de la vaccination, un taux de vaccination de 96 % en deux ans, c'est-à-dire que le nombre d'enfants vaccinés est supérieur en Seine-Saint-Denis à ce qu'il était lorsque la vaccination était obligatoire. Ce résultat a été obtenu justement grâce à la politique active qui a été menée par l'État, avec le soutien du conseil général de Seine-Saint-Denis que je tiens à remercier.
Donc, une action ciblée beaucoup plus efficace que la vaccination dite obligatoire…