La fiscalité écologique, nous y tenons, et avons voté 37 mesures en ce sens. La taxe carbone a été votée par le Parlement, et le Conseil constitutionnel nous a demandé d'y inclure les 1 000 sites industriels soumis aux quotas d'émissions européens. À la demande du Premier ministre et du Président de la République, je suis allé à Bruxelles pour demander une dérogation d'anticipation, mais Bruxelles a estimé que cette dérogation était prématurée, dans la mesure où il y avait une directive énergie-carbone et un débat sur les taxes aux frontières.
Ce que je veux vous dire, monsieur Françaix, c'est que la fiscalité écologique est légèrement abîmée. Pas par ceux qui l'ont votée et promue, mais par ceux qui, depuis l'université d'été de La Rochelle, n'ont pas cessé de la critiquer, de la caricaturer ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Vous et vos amis avez fait une chose très grave, et qui me rend triste : vous avez pris en otage la fiscalité écologique ! Vous avez pris en otage l'écologie et la planète ! (Vives exclamations sur les bancs du groupe SRC. – Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) La planète mérite bien mieux que cela, monsieur Françaix ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP, dont de nombreux députés se lèvent.)