Cet amendement revient sur notre principal point de désaccord concernant ce texte : la possibilité donnée aux clubs de payer l'agent du joueur à la place de ce dernier, qui permet au « foot-business » de vivre dans une véritable zone de non-droit.
Dans le contexte actuel, ce texte revient à renoncer à appliquer une loi qui permettait l'existence d'une relation directe entre l'agent et le joueur et, donc, d'une certaine transparence financière. Tout le monde sait, et tous les rapports montrent, que cela faciliterait les rétrocommissions. En outre, en l'adoptant, nous légaliserions des pratiques que nous savons parfaitement illégales.
Cette proposition de loi nous entraîne bien loin de la moralisation mise en avant par ses auteurs, même si chacune de ses phrases se réfère aux valeurs du sport.