Monsieur le président, madame la secrétaire d'État, mesdames, messieurs, mon collègue François Rochebloine, empêché, regrette de ne pouvoir être ce soir dans l'hémicycle. Mais nous avons travaillé ensemble sur ce texte et l'amendement n° 21 déposé par notre groupe.
Nous examinons donc la proposition de loi relative au statut des agents sportifs qui entend fixer les règles nécessaires à la moralisation de cette profession. C'est une pierre importante apportée à l'édifice de la lutte contre les dérives du sport, dans une recherche de transparence, de préservation de l'esprit sportif, et de son éthique – initiative dont le Nouveau Centre se félicite.
Car, aujourd'hui, force est de constater avec regret que l'évolution de certaines disciplines éloigne de plus en plus le sport de ses valeurs historiques. Il nous incombe ainsi de stopper les risques nouveaux et les dérives grandissantes qui menacent les valeurs du sport – je pense notamment au dopage, à la corruption, à la violence dans les stades.
Le sport, c'est avant tout une recherche individuelle de dépassement de soi, en même temps qu'une initiation à la vie en commun, ciment d'une éducation humaniste. Il valorise le rôle de l'individu et l'esprit d'équipe.
Enfin, et j'insisterai sur ce dernier point, le sport repose sur le respect de règles. Il n'est donc pas concevable que les mouvements financiers qui entourent et encadrent l'activité sportive éclaboussent et entachent ces valeurs.