Chers collègues, le texte que nous examinons ce soir et qui a été défendu avec fougue par Mme la secrétaire d'État est une fable. La Fontaine aurait pu nous la conter, l'excellent Alain Néri en a trouvé le titre : Le poulailler et le renard.
Cette fable commence bien. En effet, on nous annonce tout d'abord, la main sur le coeur et des trémolos dans la voix, que les valeurs du sport sont importantes – et je suis certain que ces propos introductifs ont suscité l'adhésion de l'ensemble des députés ici présents. Mais la réalité rattrape ceux qui ont une langue fourchue et qui ne disent pas ce qu'ils pensent au fond du coeur.