Monsieur le président, mesdames et messieurs les députés, dès le début de la crise financière, la France s'est battue pour organiser ce G 20, avec une première réunion à Washington et la seconde à Londres, afin d'engager la réforme des institutions financières. Pourquoi maintenant ? Parce que l'expérience a montré que, lorsque les crises sont passées, il n'y a plus véritablement de volonté de réformer le système qui, pourtant, a été à l'origine de la crise. C'est la raison pour laquelle il est tout à fait inutile d'opposer les mesures immédiates pour sortir de la crise et celles visant à réformer le système financier international.
Quels sont les objectifs que nous poursuivons, avec l'Allemagne en particulier, mais aussi, on vient de le voir ce matin, avec le Brésil et bien d'autres pays qui vont participer à cette réunion ?
Nous voulons d'abord que la régulation couvre l'ensemble des institutions financières, que personne n'échappe plus au système de régulation et, notamment, que les hedge funds soient désormais…