Je suis de ceux qui ont voté le dispositif de soutien aux banques avec confiance et sérénité. Mais il apparaît, dans les faits, qu'il est souvent nécessaire de « tordre le bras » des banquiers pour obtenir satisfaction. On constate un taux de succès de la médiation de l'ordre de deux tiers mais il faut souligner que le tiers d'échec correspond très souvent à des petites entreprises dont l'avenir est incertain. Quel est votre avis quant à la frilosité bancaire existante ? Je voudrais également insister sur le caractère pénalisant du délai entre la demande initiale de crédit et l'obtention du prêt, notamment en ce qui concerne les artisans et le monde agricole.