Il existe, en effet, une multiplicité d'acteurs qui interviennent dans le monde de la formation professionnelle. Des outils au service des regroupements existent. On peut citer la douzaine de Cités des métiers (au nombre desquelles Paris et Marseille, par exemple), même si elles ne connaissent pas encore toutes un même niveau de coordination et de mutualisation des moyens. En outre, quatre ou cinq régions – mais pas davantage – disposent de structures spécifiques de regroupement et ont mis en place des lieux d'échanges. Par ailleurs, il est vrai que les maisons de l'emploi peuvent parfois avoir une action fédératrice, cela reste trop rare cependant.
Ce constat montre combien il est indispensable de mener une politique d'incitation à la fédération des acteurs, sans quoi celle-ci prendra vingt-cinq ans ! Sans doute, on sait souvent ce qu'il faut faire ; mais la mobilisation des acteurs du terrain, leur habitude à travailler ensemble, sont déterminantes. L'idée d'une labellisation vise précisément à accélérer la mise en place d'un service de la formation professionnelle sur l'ensemble du territoire.