Madame la présidente, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, c'est en effet une bonne initiative de discuter aujourd'hui des transports ferroviaires publics. Les transports en général jouent un rôle dans la structuration des territoires et ils sont partie prenante du modèle de société que nous souhaitons dessiner.
Mais les transports sont à la fois un facteur de prospérité et – cela est vrai notamment des transports terrestres non ferroviaires – l'une des principales sources de pollution et de destruction de la terre et de l'atmosphère. On se souvient à cet égard des choix politiques qui avaient été faits il y a une quarantaine d'années – et même, en réalité, avant cela –, consistant à favoriser le « tout-automobile » et le « tout-camion ». Par exemple, le président Pompidou disait qu'il fallait adapter la ville à la voiture et c'est à cette époque qu'il a fait les voies sur berges.