Monsieur le ministre, mes chers collègues, en écoutant Gilles Carrez, je me faisais la réflexion suivante : nous en appelons à des règles d'autant plus dures en matière d'équilibre budgétaire que cet équilibre est de plus en plus précaire.
Des règles existent déjà. Peut-être pourrions-nous les respecter, avant d'en appeler à de nouvelles ?
Nous ne respectons évidemment pas les règles européennes que je rappelle pour mémoire : 60 % du PIB et 3 % de déficit. En vérité, aucun pays européen ne les respecte.
Sur tous les bancs, chacun conviendra qu'en ces circonstances exceptionnelles, des politiques exceptionnelles devaient être mises en oeuvre qui justifient le non-respect probablement temporaire – même s'il doit durer – de ces règles.