Je ne conteste nullement la nécessité de mieux réglementer la profession d'agent. Mais selon vous, monsieur Satin, si la loi est adoptée en l'état et si l'on permet au club de payer l'agent du joueur, qu'est-ce qui empêchera que perdurent les pratiques délictueuses des sur-commissions et des rétro-commissions ?
Enfin, dans la mesure où la valeur des joueurs peut varier considérablement et où il est fréquent qu'un transfert s'opère avec l'étranger, comment sera-t-il possible, monsieur Boënnec, de vérifier que la rémunération du joueur et le montant du transfert sont véritablement distincts et qu'il n'y a aucune commission occulte ?